Vous
ou votre entourage avez-vous déjà vécu cette histoire ?
Comme je l’ai raconté dans la réponse à
la première question, l’histoire du pensionnaire qui s’enfuit de sa maison de
retraite est réelle. Le reste est imaginé. Pourtant, les personnages possèdent
de petites choses de gens que je connais ou que j’ai croisés. Les situations
fictives empruntent aussi à des situations dont j’ai entendu parler ou que j’ai vécues,
de près ou de loin. Forcément, une histoire est toujours teintée de ce que l’auteur
vit, voit, aime, déteste, etc. Par exemple, avant, je n’aimais pas les
dimanches soirs, j’étais toujours un peu cafardeuse le dimanche soir, comme la
maman de Lou. Mais je ne faisais pas le ménage pour autant ! La chambre dans
la maison de retraite de mon grand-père ressemble à la chambre d’une dame
que je connaissais et que je suis allée voir quelque fois. Je
l’ai souvent vue assise dans un fauteuil d'où le fauteuil du "renoncement" du grand-père ! Ou encore cette phrase, que je
fais dire au grand-père : « Cette odeur de brûlé dans mon école. Qui
avait pu oser mettre le feu à mon école ? » (page 35) est tirée d’une
histoire vraie : je me souviens encore de l’odeur lorsque mon école primaire
a brûlé et je pense que cette odeur restera toujours logée dans mes narines…
D’ailleurs, en parlant de narines, les ailes de nez écartées de Najette étaient une caractéristique d’une personne que je connaissais !
Mais tant d’autres choses sont
inventées : je ne suis jamais allée dans les villages que les héroïnes
traversent, je n’ai jamais fugué ni connu de fugueurs, etc.
Un roman c'est souvent un puzzle de choses vraies, de
choses imaginées et de choses réinventées.
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