"Au secours mes parents s'aiment" vient d'être publié aux éditions Averbode.
Il y a danger de non-divorce chez Aliette. Elle qui avait tout prévu ! Ses parents se disputaient sans arrêt : ils allaient divorcer c'était certain. Aliette s'était mise à rêver des avantages d'être une fille de divorcés : avoir deux maisons, deux chambres avec une déco différente, deux garde-robes... Or voilà qu'après les mots durs (re)viennent les mot doux. Impossible ! Au secours ! Aliette décide d'agir.
Seul HIC, ils se sont trompés de prénom : ils ont marqué Caroline au lieu de Carole... Ah ces éditeurs qui ne font pas relire les maquettes aux auteurs !
Les illustrations, très chouettes, sont d’Églantine Ceulemans.
29 mars 2014
24 mars 2014
Une histoire à vieillir debout : prix Chronos
Dans
le cadre du prix Chronos de littérature jeunesse, des collégiens
m'écrivent pour me poser des questions autour d'Une histoire à vieillir
debout.
En combien de temps
avez-vous écrit ce livre ?
J’ai toujours beaucoup de mal à répondre à cette question
car je n’écris pas un roman d’une seule traite. Je le commence puis le laisse
de côté. Je reprends, continue, recommence, termine ou non… Puis je le laisse
de nouveau de côté. J’aime bien laisser reposer parce qu’ainsi j’oublie ce que
j’écris et quand je reprends, je vois mieux ce qui fonctionne et ce qui ne
fonctionne pas.
De même, j’écris plusieurs histoires en même temps. Elles
sont alors sans doute du « même bois », elles résonnent entre elles.
Je pense que l’écriture d’ « Une histoire à
vieillir debout » s’est étalée sur deux ans. Par intermittence. J’ai écrit
ce roman parallèlement à « L’amer au cœur » et « La valise qui
ne voulait pas parler ».
D'où vous est venue
l'expression "Le cimetière des éléphants" ?
Le « cimetière des éléphants » est un mythe qui
raconte que les éléphants, sentant qu’ils vont mourir, se rendent dans un lieu
spécifique. Les zoologues affirment que c’est faux. Pourtant cette idée me
plait et je la trouvais très adaptée à mon grand-père : il veut mourir
dans un lieu choisi.
20 mars 2014
Une histoire à vieillir debout
Il y a des mails qu'on aime recevoir !
"Documentaliste en lycée agricole, filière "services aux personnes", j'ai
découvert et fait découvrir votre roman "Une histoire à vieillir debout" à mes
élèves de 2nde pro. De grands moments d'échange et d'émotions, merci beaucoup !
Je me permets de vous transmettre aujourd'hui un appel à
projets pour une "résidence d'auteur", que vous trouverez ci-joint. Tellement
touchée par votre écriture, je souhaitais vous solliciter
directement.
Bien cordialement.
Sandrine Mészàros"
Il en faudrait tous les jours pour motiver !
19 mars 2014
Le cabaret des filles difficiles : reprise !
Dimanche 23 mars à 15h à la salle des fêtes René Quantin de Saint-Piat (28), "Le Cabaret des filles difficiles"... Qu'on se le dise !
14 mars 2014
Prix Chronos de littérature : 3e question
Dans
le cadre du prix Chronos de littérature jeunesse, des collégiens
m'écrivent pour me poser des questions autour d'Une histoire à vieillir
debout.
Est-ce vous qui avez
choisi ce titre ? Que signifie-t-il ?
L’auteur donne toujours un titre à ses romans mais
parfois les éditeurs les changent pour diverses raisons : pour qu’ils
soient plus attractifs, pour qu’ils s’accordent aux autres titres d’une même
collection, etc. C’est ce qui m’est arrivé par exemple avec « L’amer au
cœur » un roman que j’avais intitulé « ça tangue pour Chloé »
mais que l’éditeur, Averbode, a renommé (et je lui en suis reconnaissante car
c’est un très beau titre quand on sait que ce roman parle beaucoup de la mer).
« Une
histoire à vieillir debout » est mon idée. L’éditrice, Françoise Hessel
(éditions Oskar), m’a raconté avoir hésité à garder ce titre parce qu’il
contenait le mot « vieillir » et que les jeunes lecteurs pouvaient en
être rebutés. Finalement, elle a pris le risque de le garder parce qu’elle le
trouvait beau.
« Vieillir debout » pour moi veut dire vieillir
dans la dignité, dans le respect, pouvoir choisir jusqu’au bout. Beaucoup
envisage la vieillesse comme un naufrage. Naufrage physique. Naufrage mental. Naufrage.
Avec ce préjugé en tête, il arrive alors que la société et l’entourage fassent
des choix à la place des personnes âgées parce qu’on ne les considère plus
aptes à les faire (et pour certaines qui ont des pathologies dégénératives c’est
sans doute nécessaire). Dans la mesure du possible, il est mieux de se dire
qu’une personne âgée (même malade) est toujours une personne avec des envies et
des besoins et de s’y intéresser. « Une histoire à vieillir
debout » est une histoire qui permet au grand-père de reprendre en mains
sa vie. Mais c’est aussi l’histoire de Lou et de Najette qui vont prendre les
rênes de leurs vies. Faire des choix c’est grandir (par conséquent vieillir
même si on n’emploie pas ce mot pour des jeunes gens). « Une histoire à
vieillir debout » est donc une histoire où chacun grandit, vieillit, dans
le respect de ce qu’il est et de ce qu’il veut.
Ce n’est pas un pamphlet contre les maisons de retraite
ou les familles qui placent leurs parents dans des maisons de retraite. Chaque
histoire est différente, « mon » grand-père (j’aime à l’appeler « mon »
grand-père) est capable de vivre seul. Ce n’est que parce qu’il y avait conflit
entre fille et père qu’il a été placé là où il ne voulait pas être et parce
qu’il se sentait en dette envers sa fille.
10 mars 2014
Prix Chronos de littérature : 2e question
Dans
le cadre du prix Chronos de littérature jeunesse, des collégiens
m'écrivent pour me poser des questions autour d'Une histoire à vieillir
debout.
Vous
ou votre entourage avez-vous déjà vécu cette histoire ?
Comme je l’ai raconté dans la réponse à
la première question, l’histoire du pensionnaire qui s’enfuit de sa maison de
retraite est réelle. Le reste est imaginé. Pourtant, les personnages possèdent
de petites choses de gens que je connais ou que j’ai croisés. Les situations
fictives empruntent aussi à des situations dont j’ai entendu parler ou que j’ai vécues,
de près ou de loin. Forcément, une histoire est toujours teintée de ce que l’auteur
vit, voit, aime, déteste, etc. Par exemple, avant, je n’aimais pas les
dimanches soirs, j’étais toujours un peu cafardeuse le dimanche soir, comme la
maman de Lou. Mais je ne faisais pas le ménage pour autant ! La chambre dans
la maison de retraite de mon grand-père ressemble à la chambre d’une dame
que je connaissais et que je suis allée voir quelque fois. Je
l’ai souvent vue assise dans un fauteuil d'où le fauteuil du "renoncement" du grand-père ! Ou encore cette phrase, que je
fais dire au grand-père : « Cette odeur de brûlé dans mon école. Qui
avait pu oser mettre le feu à mon école ? » (page 35) est tirée d’une
histoire vraie : je me souviens encore de l’odeur lorsque mon école primaire
a brûlé et je pense que cette odeur restera toujours logée dans mes narines…
D’ailleurs, en parlant de narines, les ailes de nez écartées de Najette étaient une caractéristique d’une personne que je connaissais !
Mais tant d’autres choses sont
inventées : je ne suis jamais allée dans les villages que les héroïnes
traversent, je n’ai jamais fugué ni connu de fugueurs, etc.
Un roman c'est souvent un puzzle de choses vraies, de
choses imaginées et de choses réinventées.
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