4 mars 2014

Prix Chronos de littérature

Dans le cadre du prix Chronos de littérature jeunesse, des collégiens m'écrivent pour me poser des questions autour d'Une histoire à vieillir debout.



D'où vous est venue votre inspiration ?
Quand j’étais en licence d’études cinématographiques et audiovisuelles, j’ai effectué un stage à RTL Télévision, à Metz, comme JRI (Journaliste Reporter d’Images). Un jour, le journaliste et moi avons été envoyés dans une maison de retraite pour faire un reportage sur un des pensionnaires qui avait disparu. Ce qui m’avait frappée, c’est que tous, directrice de l’établissement, autres pensionnaires, personnel, disaient qu’il avait dû perdre la tête. Personne ne pouvait imaginer que c’était un réel choix : s’en aller, partir, quitter la maison de retraite était inenvisageable, sans avoir perdu la tête ! Cet événement m’a hanté très longtemps. J’ai écrit plusieurs histoires autour de lui mais je n’étais jamais satisfaite. Et puis, quand j'ai eu l'idée d'opposer à cette histoire, la fugue de deux adolescentes en crise, le roman a pu se construire. J’ai également écrit une pièce de théâtre, publiée aux éditions Lansman, qui raconte cette même histoire, un peu différemment du roman.
 
Je sais que le pensionnaire en question a été retrouvé quelques jours plus tard. Mais, je n’ai jamais su pour quelle raison il était parti. Ou peut-être l’ai-je oubliée. Je rêve encore que ce soit par choix.

1 commentaire:

  1. C'est une très jolie histoire et j'espère aussi que ce monsieur a pu avoir ce choix, ce regain de vie!

    Blandine de Vivrelivre.

    RépondreSupprimer