10 mars 2014

Prix Chronos de littérature : 2e question

Dans le cadre du prix Chronos de littérature jeunesse, des collégiens m'écrivent pour me poser des questions autour d'Une histoire à vieillir debout.


Vous ou votre entourage avez-vous déjà vécu cette histoire ?
Comme je l’ai raconté dans la réponse à la première question, l’histoire du pensionnaire qui s’enfuit de sa maison de retraite est réelle. Le reste est imaginé. Pourtant, les personnages possèdent de petites choses de gens que je connais ou que j’ai croisés. Les situations fictives empruntent aussi à des situations dont j’ai entendu parler ou que j’ai vécues, de près ou de loin. Forcément, une histoire est toujours teintée de ce que l’auteur vit, voit, aime, déteste, etc. Par exemple, avant, je n’aimais pas les dimanches soirs, j’étais toujours un peu cafardeuse le dimanche soir, comme la maman de Lou. Mais je ne faisais pas le ménage pour autant ! La chambre dans la maison de retraite de mon grand-père ressemble à la chambre d’une dame que je connaissais et que je suis allée voir quelque fois. Je l’ai souvent vue assise dans un fauteuil d'où le fauteuil du "renoncement" du grand-père ! Ou encore cette phrase, que je fais dire au grand-père : « Cette odeur de brûlé dans mon école. Qui avait pu oser mettre le feu à mon école ? » (page 35) est tirée d’une histoire vraie : je me souviens encore de l’odeur lorsque mon école primaire a brûlé et je pense que cette odeur restera toujours logée dans mes narines… D’ailleurs, en parlant de narines, les ailes de nez écartées de Najette étaient une caractéristique d’une personne que je connaissais !

Mais tant d’autres choses sont inventées : je ne suis jamais allée dans les villages que les héroïnes traversent, je n’ai jamais fugué ni connu de fugueurs, etc.


Un roman c'est souvent un puzzle de choses vraies, de choses imaginées et de choses réinventées.

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