Au Canada aussi "Une histoire à vieillir debout a touché :
"Avec une finesse admirable, l'auteure établit de superbes parallèles
entre les deux adolescentes et le vieil homme, dont les émotions et les
motivations sont au fond très similaires puisqu'ils sont tous trois en
quête d'un sens à donner à leur vie (ou ce qu'il en reste). Ce qui est
l'occasion de profondes réflexions sur l'existence, sur le temps qui
passe, sur la vieillesse, sur les relations intergénérationnelles et sur
les séjours effectués dans des centres d'accueil où les vieillards sont
infantilisés et se voient dépossédés de leur libre arbitre. Le vieil
homme, dont on suit les réflexions en alternance avec celles de Lou,
exprime de façon poignante la solitude ressentie par les pensionnaires
des foyers pour personnes âgées, où "on vit seul parmi les autres" (p.
49). "Je me débats avec la vieillesse telle que la voient les autres,
telle qu'ils la voient pour moi" (p. 24), dit-il avant de conclure: "Je
n'ai pas peur de la mort. [...] Ce qui me fait peur, c'est le
renoncement. Renoncer à vivre parce qu'il y a la mort. Plus jamais ça.
La mort me surprendra en vie" (p. 127). Une œuvre d'une grande
puissance qui se clôt sur la révélation d'un secret de famille
libérateur à la fois pour Lou, sa mère et son grand-père tout en
rappelant les bienfaits et l'importance de la communication."
http://www.sdm.qc.ca/bibliomanes/Notice.cfm?NoSDM=B221232
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